Les différentes
politiques de réduction des consommations énergétiques et des gaz à effets
de serre menées en France n’atteignent pas
leurs objectifs à des degrés divers (entre
20% et 70% des niveaux visés selon les secteurs) et pour différents types
de raisons (voir les analyses des freins plus bas).
Le tableau
ci-dessous résume tout d’abord les objectifs et résultats des principaux
dispositifs mis en œuvre, ainsi que les conclusions des évaluations disponibles
sur leur efficacité et impacts énergétiques et socio-économiques (effets sur
l’emploi et sur la distribution sociale des coûts et bénéfices).
Principaux objectifs sectoriels
(hors agriculture) |
Principaux dispositifs
|
Dépense publique / an
|
Principaux « résultats »
|
Mobilisation visée
|
Efficacité
|
Impacts
|
Rénovation
énergétique des logements
500 000 rénovations « performantes » par an dont 250 000 occupés par des ménages « modestes » ~ 20 Mds/an d’investissement (dont 10 en « performantes »)
Situation
actuelle à 70% de ces objectifs
(~ 350 000 vs.
500 000/an)
|
Subventions
« Sérénité » de
l’Anah
et aides locales aux travaux énergétiques
des ménages modestes (gains > à 25%)
|
~ 0,6 Md €
|
~ 50 000 logements par an
(40% de gain moyen) |
~ 50 000 puis
70 000/an
|
+
|
|
Certificats d’économie d’Energie (CEE) et subventions « Agilité » sur les travaux « simples » (ménages
modestes surtout)
|
~ 0,5 Md €
(2017, en forte hausse) |
~200 000 logements en 2017
(combles perdus surtout / bilans ?) |
?
|
(?)
|
Qualités
limitées
|
|
Crédit d’Impôt Transition Energétique (CITE) sur les travaux « simples » à impact
énergétique minimum
|
1,6
Md €
(2017, en forte baisse) |
~ 1,2 M de logements en 2017
(~ 10% de gain ?) |
~ 500 000
logements/an
|
Gains limités
|
||
Prêts bonifiés aux rénovations énergétiques des
logements sociaux (Eco-Prêt Logement Social)
|
0,1 Md €
(0,5 Md de prêt bonifié) |
~ 50 000 logements en 2017
(50% de gain moyen) |
~ 100 000/an
|
(?)
|
||
Rénovation
énergétique des bâtiments tertiaires
= 50 Mm² /an (à -40%)
8 à 10 Mds/an
Situation à 15-20% ?
|
Prêts
« bonifiés » et dotations de
soutien à l’investissement des collectivités
locales
Pas de dispositif pour les
bâtiments tertiaires privés
|
0,1 Md €
(0,1 Md de prêt à 1,5%) |
Pas
de donnée sur les volumes et les gains avec et hors soutiens Etat ou
Caisse des dépôts
|
~5
Mm²/an
si 0,5
Md de prêt/an ?
|
Soutien marginal
|
Volumes minimes
|
Véhicules
bas-carbone
~
200 000/an (en 2021)
~6 Mds/an
Situation à 20%
|
Bonus-malus
sur les
véhicules neufs et prime à la conversion
|
~ 0,5 Md €
(et malus de -0,5 Md €)
|
~ 40 000 véhicules
électriques et hybride rechargeable en 2017
|
~ 1 M de bonus entre 2019 et 2023
|
(?)
|
|
Infrastructures
de transports « bas-carbone »
= 25%
des km en 2020
~
12Mds/an ?
Situation
à 50% (fret) et
70% (voyageurs) des objectifs
|
Subventions
au renouvellement du réseau ferré
|
~ 0,3 Md €
|
Moins de 10% des 1000km et 3,5
Mds €/an
|
?
|
Soutien marginal
|
|
Subventions
au développement des réseaux ferroviaires
et transports en commun*
|
~1,2
Md €
(CPER + Grd Paris) |
~ 200 km de métros (Idf) sur 15
ans et ~800 km de BHNS en
2015-2020
|
?
|
Volumes limités
|
||
Electricité
renouvelable
+
60 GW et 100 Twh en 2028
~ 8 Mds/an
Situation à 60-70%
|
Appels
d’offre avec
subventions à l’éolien marin (éolien
terrestre et centrales solaires n’ont plus besoin de subventions)
|
~ 1 Md € ?
(AO à venir) |
3 GW en cours d’installation
(+ 12Twh/an prévus) |
+ 6 GW pour
2018-2028
|
Soutien limitant
|
|
Chaleur
renouvelable
+ 80
Twh en 2028
~4 Mds/an
Situation à 60-70%
|
Subventions et avances du Fonds chaleur aux chaufferies et
réseaux de chaleur dans l’industrie, le tertiaire et l’agriculture
|
~ 0,2 Md €
(2017, en hausse)
|
+ 25Twh/an
depuis 2009
|
+ 40 Twh/an
pour 2018-2028 ?
|
||
Totaux
|
~ 6 Mds €
|
L’analyse des
évaluations disponibles sur ces dispositifs permet de distinguer les différents types de
« freins » portant sur :
o
La
mobilisation et/ou l’efficacité de ces dispositifs, de la
« simple » quasi-absence de soutien à la concurrence entre
dispositifs, en passant par le calibrage incohérent des enveloppes ;
o Les
impacts de ces dispositifs, souvent diminués par la quasi-absence de
contrôle et de sanction des fraudes, les tarifications et fiscalités
défavorables ou encore les subventions aux produits importés.
Les principaux freins à la mobilisation et à l’efficacité des
dispositifs actuels
Le
principal frein « transversal » à l’efficacité et aux impacts de ces
politiques énergétiques est l’absence ou le
niveau très limité des soutiens publics (subventions et/ou prêts
bonifiés). C’est notamment le cas
pour les rénovations énergétiques de bâtiments publics, les infrastructures
ferroviaires et, dans une moindre mesure, les véhicules bas-carbone :
o
Les
soutiens de l’Etat à la rénovation des bâtiments tertiaires
(notamment ceux des collectivités
territoriales) se
limitent à une offre de prêt à 1,5%, alors
que les prêts de marché sont inférieurs pour la plupart des collectivités.
Pourtant, ces opérations ne sont rentables qu’à très long terme compte tenu de
l’utilisation souvent limitée de ces bâtiments (ex. écoles). Et des projets
s’étaient récemment développés grâce au prêt
à taux zéro « croissance verte » (1,5 Md d’euro
en 2016-2017 contre moins de 100 M depuis son arrêt). En parallèle, les
obligations de rénovation prévues depuis 2010 pour le tertiaire n’ont été
précisées qu’en 2019, avec des objectifs repoussés à 2030, de multiples
dérogations et une cible limitée aux propriétaires de bâtiments > à 1000m² ;
o
Les
soutiens aux infrastructures ferroviaires sont quasi-nuls s’agissant du
renouvellement (0,3 sur 3,5 Md d’euros de dépenses/an de la
SNCF) et en forte baisse s’agissant du
développement (~1,2 Md/an dont 0,5 pour le Grand Paris Express contre plus
de 2 Mds/an en 2005-2015).
Malgré ces soutiens limités en comparaison des pays voisins, dont la plupart
subventionnent l’ensemble des investissements de développement et de
renouvellement (Benchmark
2013), le « rattrapage » du retard de renouvellement est en
cours, mais il manque au moins 0,5 Md par an (Cour
des comptes 2018) et ces investissements sont portés par la
SNCF, ce qui accroît ses charges d’intérêts, les péages et donc les prix des
services ferroviaires (35% des prix des TGV).
S’agissant du développement des réseaux, la plupart des projets prévus pour la
décennie à venir ont été repoussés après 2030 depuis la « pause »
décidée en 2013.
Pourtant, ce sont les nouvelles LGV initiées dans les années 2000 qui ont pu
relancer la part du ferroviaire (+7%
en 2017) qui régressait depuis 2011 (suite à une augmentation dans les
années 2000, également en lien avec de nouvelles LGV) et c’est la forte
rentabilité de ces LGV qui permet à la SNCF de financer seule le reste du
réseau.
Les
bonus « véhicules bas carbone » et primes à la conversion peuvent
dans certains cas être élevés (jusqu’à 11 000 euros), mais ils restent en général nettement insuffisants
au regard des surcoûts des véhicules électriques et hybrides (10 à
15 000 euros après ces bonus et primes, avec des gains de carburants qui
dépasseront rarement 500 euros par an, voir
« tarifs » plus bas). Pourtant, l’exemple Norvégien (France
Stratégie), suggère que le surcoût des
véhicules basse consommation (achat + utilisation) doit être nul ou très limité
pour une efficacité élevée (les véhicules électriques et hybrides dépassent 60%
du neuf contre moins de 7% en France en 2018).
Lorsque
des niveaux relativement « importants » de soutiens publics sont
proposés, certaines politiques pourtant plutôt efficaces sont principalement
freinées par des plafonds de dépenses rigides et des
« enveloppes » trop restreintes au regard des besoins et/ou des
objectifs sectoriels. C’est notamment le cas des soutiens à l’éolien
marin et du fonds chaleur :
D’ici à 2028, le gouvernement a prévu dans la PPE des
appels d’offre portant sur l’installation de 6 GW d’éolien marin (contre 3,5 GW déjà attribués depuis 2012 et en cours
de travaux). Le rythme est certes en légère augmentation, mais les coûts de
l’éolien marin ont très fortement chuté de 220 €/Mwh en 2012 à moins de
50 €/Mwh pour le récent appel d’offre de Dunkerque,
soit
plus de 30% en-dessous du prix prévu dans la PPE. Or ce prix est équivalent,
voire inférieur au prix de marché moyen et ne nécessitera que des montants de
subventions limités, voire positifs (!) dans les 20 prochaines années. Les appels d’offre prévus relèvent donc plutôt
d’une limitation que d’un soutien au développement de cette énergie
renouvelable, qui est devenue rentable sans financement public (en France et
ailleurs) et contribuera selon la PPE à la « stabilité du
réseau » (car produisant plus de 4000 heures/an).
Le fonds chaleur a permis de doubler les chaufferies et réseaux de chaleur utilisant le
bois en moins de 10 ans (+ 26 Twh/an, Cgdd 2018), avec le ratio subventions/Mwh le plus efficient des soutiens
aux énergies renouvelables (Cour des comptes 2018). Pour atteindre les objectifs fixés
en 2016, les aides devaient passer de 200 à 600 M d’euros/an en 2020, mais l’enveloppe n’a été augmentée qu’en 2019 et à moins de 50% des besoins. En effet, le prix du gaz peu élevé
implique des aides « unitaires » supérieures (pour que le choix du
bois soit rentable) et les demandes d’aides en 2017 et 2018 étaient supérieures
à l’enveloppe malgré un contexte défavorable (prix du gaz au plus bas et
municipales à venir, Cgdd 2018). De plus, ce développement du
bois-énergie nécessite une plus forte mobilisation du bois en forêt, qui reste
peu soutenue malgré de nombreux freins (morcellement de la forêt privé,
dessertes insuffisantes, déclin des activités utilisant les parties plus
« massives » du bois, Usages Biomasse).
Plus globalement,
il est à noter qu’en dépit de ces insuffisances, les dépenses publiques de transition énergétique ont donc été réduites
d’environ 50% depuis la période 2010-2015 (d’environ 12 Mds/an à 6 Mds/an,
voir détail dans le tableau plus haut), alors
que le Grand Plan d’Investissement promettait une hausse d’environ 50%,
avec +5 Mds/an annoncés (4 Mds transition écologique + 1 Md pour l’agriculture,
voir note sur le programme Macron)
Plus
spécifiquement, la concurrence entre
dispositifs constitue le principal frein à la mobilisation des aides
aux rénovations énergétiques « performantes » des logements, ainsi
qu’à l’efficacité des (rares) subventions du fret ferroviaire.
Dans le premier cas, les aides aux rénovations performantes (ex. Habiter Mieux Sérénité)
sont concurrencées par des aides
davantage importantes pour des travaux moins ou peu performants (ex. combles
ou chaudières à 1 euro) et dont l’efficacité est limitée. Par exemple, les
changements de chaudières gaz se font généralement avec ou sans aide, l’aide
étant à plus de 80% un « effet d‘aubaine » (CGDD
CITE 2015). A l’inverse, les soutiens financiers de
l’Anah permettent d’ajouter des travaux non prévus, jusque dans 80% des cas
pour l’isolation des murs des copropriétés (Anah/Geste
2017). Mais les
restes à charge de l’isolation des murs dépassent souvent 8000 euros pour les
ménages modestes (contre 1 euro de reste à charge pour les combles perdus ou
chaudières à gaz) et plus de 15 000 € pour les ménages
« moyens » en maison ;
Au-delà
d’un soutien très limité (moins de 250 M d’euros de subventions par an, CGEDD
frêt 2015), le fret ferroviaire
connaît une compétitivité plus dégradée que dans les pays voisins, notamment en
raison de la mauvaise qualité des infrastructures (voir plus haut), mais
également des « sillons » dont la réservation est 4 fois moins fiable
que pour les trains de voyageurs. De plus, le
train paye des péages sur son réseau alors que la gratuité est accordée aux
camions sur les routes (et que les péages d’autoroutes sont relativement
moins élevés que pour les véhicules personnels). Pourtant, les + de
12 tonnes en longue distance occasionnent 80% des
coûts des routes, sans compter les autres coûts induits
(sécurité, pollutions, gaz à effet de serre, etc.).
Les principaux freins aux impacts des politiques actuelles
Par ailleurs, des dispositifs peuvent être plus ou moins
mobilisés (ex. nombre d’aides mobilisées) et/ou efficaces s’agissant de leurs objectifs
« intermédiaires » (ex. augmenter les rénovations énergétiques de
logements), mais avoir des impacts plus
décevants en termes énergétiques (ex. réduction effective des
consommations énergétiques) ou
socio-économiques (les travaux réalisés induisent peu d’emploi et/ou
profitent peu aux ménages modestes ou moyens). Sur cette question des impacts,
les principaux freins identifiés sont notamment la quasi-absence de
contrôle et de sanction des fraudes, les tarifications et fiscalités
défavorables ou encore les subventions aux produits importés :
La quasi-absence de contrôles et les dissuasions limitées aux fraudes réduisent fortement les impacts dans les domaines du bâtiment (fraudes aux CEE) et du transport (fraude
au détachement) :
Le développement des offres d’isolation des « combles
perdus » puis des « chaudières à 1 euro » a été rendu possible
par la revalorisation des CEE depuis 2017 et s’est traduit par une forte
croissance des travaux non pertinents et surfacturés, avec des pratiques illégales en hausse (CGEDD
RGE) et le déploiement d’escrocs en bande organisée (Douanes et Tracfin). La quasi-absence
de contrôle des travaux et le niveau trop élevé des subventions (parfois plus
de 1000 euros pour des travaux qui coûtent souvent moins de 1000 euros)
impliquent donc à la fois des effets d’aubaine, des subventions peu efficientes
(qui sont répercutées sur les factures d’énergie, UFC) et des travaux dont les impacts énergétiques
sont nettement plus limités qu’attendu (malfaçons, sur-déclaration de
surfaces, voire travaux inexistants).
S’agissant du transport de marchandise, aux possibilités
« légales » d’utiliser des conducteurs d’Europe de l’est pour des
transports internationaux et même nationaux (cabotage ponctuel) s’ajoutent les fraudes au détachement (Bilan
PNLTI 2018) et au cabotage. Ces
pratiques aggravent l’avantage concurrentiel déloyal du fret routier de longue
distance au détriment du fret ferroviaire. En effet, à l’inverse du routier, le
ferroviaire utilise de la main d’œuvre nationale et peut difficilement
contourner des réglementations horaires nettement plus strictes et contrôlées.
Par ailleurs, les fraudes au détachement dans le BTP limitent également les impacts économiques des rénovations,
notamment sur les marchés investis par les réseaux de fraudes aux CEE ;
Par ailleurs, les normes et contrôles limités des produits
agricoles importés permettent notamment de « déplacer »
l’utilisation des produits phytosanitaires et des engrais minéraux dans des
pays aux normes peu élevées (voir note
agroenvironnement à venir), de manière similaire à la délocalisation
progressive des industries les plus polluantes qui biaisent fortement les émissions
« nationales ».
Les tarifications et fiscalités n’incitent
généralement pas à la modération des consommations énergétiques (gaz et carburants fossiles en
particulier). En effet :
o La tarification « régressive » des énergies (le prix du gaz est d’environ 70
€/Mwh pour les grosses consommations et monte à 80 €/Mwh pour les
« moyennes » puis à 100 €/Mwh pour les plus petites consommations) rend les travaux de rénovation énergétique
2 fois moins rentables qu’avec une tarification progressive et n’incite pas à la modération des
consommations. En effet, pour réduire les consommations de plus de 10%, il faut
augmenter les prix de 25 à 40% selon les études du CGEDD. Sachant que l’impact sur les
ménages en précarité énergétique pourrait être neutralisé par un doublement du
chèque énergie (de 300 à 600 euros/an de plafond), puis par l’orientation vers
les subventions Anah pour les propriétaires occupants (voir Habiter Mieux
Sérénité plus haut). Les tarifs trop
modérés des fossiles sont plus globalement un frein majeur aux
investissements dans les énergies renouvelables (voir Fonds chaleur ci-dessus),
alors que la Suède en particulier a connu un très fort développement de la
chaleur produite à partir de bois et/ou déchets (>50% des besoins contre
moins de 20% en France) grâce à sa taxe carbone instaurée progressivement
depuis 1991 (passée en 20 ans de 30 à 120 euros/TCO2, Global chance Suède) ;
o
Les tarifications des infrastructures
et fiscalités des carburants, au-delà des avantages qu’elle confère au fret routier de
longue distance (contre le fret ferroviaire, voir plus haut), n’incitent pas à la modération des
consommations. En effet, compte tenu des coûts relatifs du gazole et de l’électricité,
les économies liées aux véhicules électriques restent réduites (moins de 1000 €/an pour
20 000 km/an). De plus, la déduction des frais kilométrique permet aux 30%
de ménages les plus aisés de compenser la plupart des malus à l’achat (IDDRI
2012) et/ou de subventionner l’allongement de leurs déplacements
quotidiens.
Enfin, les subventions ciblées sur
les produits fortement importés limitent à la fois les impacts
énergétiques et économiques de certains investissements énergétiques. Par
exemple, les chantiers d’isolation des murs impliquent plus de 9 ETP/million d’euros
de dépenses contre 3 ETP/M euro pour les remplacements de chaudières (Anah/Geste 2017) qui sont pourtant nettement mieux
subventionnés. Et pour la décennie à venir, un des enjeux économique et
énergétique majeur sera probablement la relocalisation de la production des
batteries. En effet, celles-ci sont actuellement fabriquées dans des pays où
l’électricité est fortement carbonée, ce qui diminue fortement les impacts
énergétiques et surtout économiques du développement des véhicules électriques (France Stratégie).
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